Édité le 05/06/2024 par Paul
L’objectif de ce workshop était de faire un pas de côté par rapport au quotidien, passer un bon moment entre confrères de création et de se familiariser avec les techniques d’obtention de décors de vitrages décoratif.
J’ai décidé de renouveler l’expérience après la première édition réussie. Didier et moi avons la chance de faire un métier manuel, où les résultats sont relativement vite observables. Bien accompagné, un néophyte peut rapidement déployer ses idées et sa créativité.
Comme l’année dernière, j’avais à coeur de mélanger des professionnels venant de différents horizons créatifs. Nous avons eu la chance d’accueillir : 1 brodeuse d’Art (@juliebarbeau.broderie), 1 scénographe événementiel (@jonathanfralin), 1 peintre en décor (@atelierspaty), et 3 architectes d’intérieur (@martin.audebert & @adelinepaty.design).
La journée a commencé par une courte présentation de chacun et du travail des artisans d’Art présents. Après un déjeuner convivial, chacun a pu s’essayer à l’élaboration de décors de thermoformage ou de fusing. La confection d’une pièce personnelle était aussi au programme.
Le mélange des sensibilités du groupe a donné naissance à de très belles réalisations, et je crois au jugé des sourires sur les lèvres à la fin de la journée que chacun y a pris plaisir.
L’ouverture du four le lendemain, en compagnie des participants était un moment particulièrement fort. La découverte des réalisations de chacun après la cuisson est assez unique. Je ne dirais pas émouvant mais probablement quelque chose de cet ordre.
Ces ateliers créatifs sont pour nous, au delà de passer un moment agréable, une façon de rencontrer un peu plus nos prescripteurs, notre réseau. C’est aussi un puits d’inspiration qui nous donne à chaque édition l’envie d’essayer de nouvelles approches, de nouveaux décors.
D’autres ateliers seront organisés dans les mois à venir. Si vous aimeriez y participer, n’hésitez pas à me contacter !
Édité le 06/06/2024 par Paul
Nous sommes ravis de vous annoncer l’ouverture depuis janvier de notre tout nouvel espace de travail à Oudon, situé à seulement 20 km de Nantes. Cet atelier, bien adapté à la réalisation des vitrages décoratifs, s’étend sur une superficie de 120 m².
Le nouvel espace de travail se distingue de l’atelier de Lorient par son aménagement ouvert, favorisant la manipulation de grand vitrages. Toutes les plans de travail sont sur roulettes pour favoriser l’adaptabilité en fonction des projets en cours. Une porte camion facilite la logistique en plus d’être un climatiseur de choix lorsque le four tourne à plain régime! En plus de cet espace principal, un bureau/salle de pose séparé (et hors poussière!) est également présent pour mon plus grand confort!
L’aménagement de cet espace a été pensé pour faciliter la création de vitrages décoratifs, qui représente maintenant la grande majorité des nos commandes. en parallèle de l’installation, nous avons acquis un four de thermoformage grand format (2m50 x 1m50 utiles contre 3m x 1m15 pour le précédent) et un four d’échantillons, équipements essentiels qui nous permet de travailler dans de bonne conditions de produire des œuvres de haute qualité et en grands format. Cette acquisition marque une étape importante dans la vie de l’atelier, dans l’optique d’aller vers des projets de plus en plus ambitieux.
Édité le 15/11/2023 par Paul sur une base de ChatGPT (première utilisation = bluffant!).
Rénovez votre intérieur avec élégance : La magie des portes remises à neuf avec nos vitrages décoratifs
La rénovation d’une porte d’intérieur n’est pas seulement une question d’esthétique, c’est une revitalisation de votre espace de vie. Imaginez l’impact d’une porte joliment restaurée, accueillant chaleureusement chaque personne qui entre. . Des motifs délicats aux textures subtiles, le vitrage transforme chaque porte en une pièce maîtresse artistique jouant avec la lumière et préservant nos espaces personnels par leur opalescence.
Des vitrages pour tous les goûts
Notre process de production artisanale nous permet d’adapter le décor de votre vitrage à vos envies. Nous avons une myriade de techniques pour donner différentes designs, textures ou couleurs à votre vitrage. Et si vous ne savez pas vous décider, nous éditions une collection de modèles, régulièrement mise à jour, pour vos proposer des décors toujours renouvelés.
Sécurisation avancée : Trempage ou Feuilletage du vitrage
Lorsque nous abordons la question de la sécurité du vitrage, deux options se démarquent : le trempage et le feuilletage. Le trempage, un processus de chauffage suivi d’un refroidissement rapide, confère au verre une résistance accrue aux chocs et aux contraintes, améliorant ainsi la robustesse globale de la porte. D’un autre côté, le feuilletage consiste à superposer plusieurs couches de verre avec un film plastique entre elles. En cas de bris, le film maintient les morceaux en place, réduisant ainsi les risques de blessures et assurant une sécurité renforcée. Les portes vitrée ancienne, en générale n’intègrent pas cette sécurisation. Dans tous les cas de figures, mais notamment avec la présence de jeunes enfants, le remplacement des vitrages anciens par un vitrage sécurisé est vivement recommandé.
Économie et durabilité
Souvent de bonne qualité de base la rénovation de portes d’intérieur d’époque est une démarche écologique et économique. Plutôt que de remplacer complètement une porte, la restaurer permet de préserver les ressources et est souvent plus abordable que de changer le bloc porte entier. Alors pourquoi ne pas se faire plaisir avec un vitrage artistique ?
Édité le 01/09/2023 par Paul.
Interview par Paul
Peux-tu me parler de ton parcours avant Verre l’intérieur ?
Je commence où ?
Limoges ?
Ok ! Alors, j’ai fait une école d’ingénieur dans le domaine de la céramique industrielle. Par la suite, j’ai d’abord œuvré dans la porcelaine de Limoges, à la porcelainerie de Seynie puis à Haviland. En 86 je crois, nous sommes partis avec Chantal à Salins-les-Bains dans les Vosges où j’ai été responsable recherche et développement dans une faïencerie en pleine transformation.
Il faut se dire que cette époque, pour les usines de céramiques traditionnelles (porcelaine, faïences…) c’est la débâcle. Les usines sont délocalisées vers les pays à faible coût de main d’œuvre. Les carnets de commandes sont exsangues, la productivité toujours insuffisante, et pour finir c’est la fermeture des lieux de production… C’est une période difficile, notamment pour les salariés. Je vis cette période dans la douleur.
Un jour Chantal, alors prof de design, me dit : « et si on montait un atelier en Bretagne ? »
J’ai pas dit non.
Nous avons 30 ans et décidons de revenir dans mon pays natal, pour tenter l’aventure d’un atelier créatif. On se donne un an pour essayer. Au bout de trois ans, l’aventure est passionnante et nous arrivons à « gagner notre vie », le spectre de retravailler en usine s’éloigne. À ce moment-là, nous sommes précurseurs en France du thermoformage décoratif, rajouté à notre culture des arts de la table acquise lors de notre passé industriel et c’est un beau succès qui se présente à nous. On a eu quelques très belles années.
Vers 40 ans on s’est demandé si on faisait grossir Verre l’intérieur ou si on restait petit. On était face à ce choix et je me suis dit que ce que j’aime c’est d’être dans mon atelier. En gardant cette taille d’entreprise, j’avais ma place à l’atelier et je passais moins de temps à la gestion et au commercial.
Dans ces périodes de choix, il vaut mieux être en phase lorsqu’on travaille en couple…
Oui ! C’était assez fluide. On s’est enrichi mutuellement. J’ai beaucoup appris en termes d’exigence esthétique auprès de Chantal. Sans son regard, j’aurais eu tendance à être sans doute trop « efficace ». Nos deux parcours et savoir-faire se complétaient très bien : Chantal avait toute la culture du luxe acquise chez Bernardaud, et moi l’expertise technique nécessaire pour faire tourner un atelier.
Donc c’était une bonne équipe. On ne s’est jamais mis en compétition l’un l’autre, on a toujours préféré le tandem et je célèbre Chantal pour toutes ces belles années intenses.
Qu’est qui t’a animé lors de ces premières années d’atelier ?
J’adore la technique : mettre au point, chercher les solutions. Et comme peu de personnes en France maîtrisent les techniques verrières à ce moment-là, que l’information est rare, je m’attelle à la tâche. J’aime aussi créer des pièces sensibles et délicates tant au niveau de l’utilitaire que de la sculpture.
Comment tu vis la transformation de Verre l’intérieur qui a lieu depuis quelques années ?
On s’approchait de la retraite donc on avait commencé à ralentir au niveau l’activité. Ça a remis du charbon dans la machine ! Mon ADN c’est quand même la R&D et les casse-têtes, donc j’aime bien, c’est un nouveau challenge !
Et puis travailler avec toi c’est super. On s’est rencontré en tant qu’adultes ces dernières années. Cette opportunité-là, c’est quand même exceptionnel.
C’est vrai que ça se passe bien ! Une rencontre qui t’a marqué dans la vie ?
J’ai fait quelques stages de développement personnel par le chant avec Marie-Claude Van Lierde. Ces expériences m’ont vraiment fait évoluer à titre perso et ça s’est répercuté dans le métier je pense. Dans nos métiers d’Art, c’est l’homme qui est au centre. Si l’homme évolue, son travaille évolue avec lui.
As-tu un bon conseil à donner, vieux sage ?
Haha ! …
… Je crois que pour réussir il faut savoir être lucide : ne pas se raconter d’histoire, ne pas se déprécier ni se surévaluer par rapport à sa situation, ses qualités, son environnement… Sans ça, très difficile de mettre le doigt sur ce qui est important pour avancer sereinement.
Merci Pap’ !
Merci Paul !
Édité le 11/11/2022 par Paul. Crédit photo : Aurélie Abadie
Interview par Paul
Ça va Maman ? Tu es prête ?
« Non mais les questions vont aider ! »
Raconte-nous comment est née l’idée de l’atelier Verre l’intérieur
« Hmm… ça se joue en plusieurs actes. À la source, il y a cette année d’étude au Danemark dans le département du design à l’Académie Royale de Copenhague. L’idée à continuer de germer ensuite lorsque j’étais enseignante de design à Dole. J’avais du temps pour créer et le mettais à profit en faisant du bijou. J’ai participé à un concours de bijoux en Suisse que j’ai remporté. Cela m’a donné la confiance nécessaire pour y voir une opportunité et me former. J’ai postulé en candidat libre aux beaux-arts de Strasbourg dans la section « Bijoux ». J’ai été acceptée et y ai passé un an à hauteur de 3 jours par semaine. Je trouvais ça cohérent d’être étudiante pour être prof.
À Strasbourg, il y avait une section « Verre » et j’ai été séduite par cette matière. La prof m’a proposé de participer à un stage à Sars-Poterie. J’ai dit oui. Par la suite et pendant 5 ans fait quelques stages d’été avec Didier.
Le verre à cette époque était un matériau qui plaisait beaucoup, porté par des artistes avec plein de talent. C’était la pleine époque du verre contemporain. Nous avions visité une superbe expo à Rouen avec des verriers d’envergure internationale. Cela à fait partie des choses qui nous ont poussées à aller dans cette direction.
Et puis nous voulions rentrer en Bretagne, gagner en autonomie dans notre chemin professionnel. Les choses se sont bien goupillées. La maison en location de Marcel et Maria (ndlr : mon papi et ma mamie, les parents de Didier) se libérait et ils étaient d’accord de nous aider à construire un atelier. Maria était présente pour te garder, tu avais alors 2 ans.
C’était notre petit paradis
D’abord, nous faisions principalement du bijou en verre et un jour nous avons eu une commande d’assiettes en verre et de verres à boire pour le département du Nord. Le genre de commande qui propulse au moment où il y en a besoin. Comme on venait des Arts de la table (ndlr : suite à ses études Chantal à passé 4 ans en tant que designer chez Bernardaud et Didier responsable production chez Haviland dans la porcelaine de Limoges), c’était comme les pièces d’un puzzle qui s’imbriquaient. Les Arts de la table était toute notre culture.
On a fait nos premiers salons et on était toujours très bien accueilli par le public avec nos plats et assiettes originaux.
Nous présentions une vaisselle assez singulière car toutes les assiettes étaient différentes et en même temps en harmonie. Et ça me convenait bien ! Un autre possible que la pensée unique. J’aimais beaucoup cette idée que l’objet pouvait contribuer à une autre pensée.
Alors c’est vrai que ce n’était pas toujours facile pour les clients de s’accorder au moment où il fallait choisir chaque assiette mais il y avait aussi la joie du choix.
Nous proposions 3 ambiances : côté mer, côté jardin, coté contemporain. C’était riche de ne pas synthétiser notre création en un seul chemin mais de voir des échappées dans différentes orientations créatives. Au printemps, la période calme de l’année, nous avions le temps pour faire la sculpture.
Je me sentais sécurisé au niveau technique et compta grâce à ton père. Maria, vivant la maison d’à-côté, pouvait s’occuper de toi quand il y avait besoin. Nous n’avions pas de dépenses financières importantes.
Didier n’a pas voulu monter une « vraie » entreprise avec des salariés tout ça, pour ne pas aller au-devant des problèmes et se retrouver à ne plus faire que de la gestion. Malgré cela, on se faisait soutenir dans la production en accueillant des apprentis. »
Dans le teasing de la newsletter, j’ai dit qu’il fallait que tu nous fasses part de quelque chose…
« Tu veux dire le fait que je prenne ma retraite ? »
Oui, ça te met comment ça ?
« Et bien… Y’a de la joie d’avoir de la disponibilité pour lire, pour me poser, pour contempler. Prendre le temps de prendre le temps. »
C’est une page de vie qui se tourne, quels sont tes projets pour après ?
« Le massage, la communication et après je verrai, je me laisse le temps d’atterrir dans cette nouvelle disponibilité. Je me vois aussi au jardin. Il a besoin d’attention.
Pourquoi pas recevoir des stagiaires dans l’atelier. Je m’ouvre plus à des ponctualités comme ça, des moments à transmettre.
Ça ne veut pas dire que je ne t’aiderais pas, hein, si tu as besoin je serais là ! »
Ça je le note hein ! (rires)
« C’est un océan d’inattendu à nouveau. »
As-tu un adage que tu aimerais partager ?
« Ce qui me vient là : “Chacun de nous sur terre est un cadeau de la vie à la vie » »
C’est beau, c’est une citation Chantal Le Hen ?
« C’est pas une citation c’est plutôt une espèce d’inspiration de cette merveille qu’est la vie. Le fait d’exister est déjà un pur miracle et ensuite de pouvoir vivre son existence avec conscience et amour nous permet de traverser ce temps qui nous est donné sur terre dans la joie. »
Le mot de la fin ?
« Cet échange me touche car c’est un cycle qui se conclue et je suis contente que tu rejoignes l’aventure et que tu l’orientes avec ta direction. J’aime bien le terme « direction » car je le sens avec un axe fort et des perspectives. Y’a de la confiance. Je te souhaite vraiment de de trouver autant de bonheur qu’on a eu.
Tu sais Papi Claude (ndlr : le Père de Chantal) me disais toujours : « Tu sais Chantal l’important dans la vie c’est de se réaliser ». Et je me suis toujours demandé ce qu’il voulait dire, ce que voulait dire « se réaliser ». Mais là je sens qu’une boucle se boucle.
Tout ça possible grâce à ce compagnon de route qu’est ton père. S’il n’avait pas été là, je n’y serais jamais allé ! »
Merci Maman.
« Belle vie à toi »
édité le 02/09/2022 par Paul . Crédit photo : Pauline Le Hen
“Comme c’est moi qui m’occupe du site web et des newsletters, ma présentation va plutôt ressembler à un auto-portrait, je choisis les questions et je choisis les réponses !”
Qu’est-ce qui fait te lever le matin ?
“En règle générale, Abelle, ma fille, la première réveillée de la maison ! Mais si je dois répondre au sens commun de la question : je dirais que c’est l’envie de voir l’entreprise familiale évoluer, les projets grandir, le plaisir de participer à créer du beau.”
Comment décrirais-tu une journée de travail à un enfant ?
“Déjà, mes journées sont de 2 types : soit c’est une journée à l’atelier, soit c’est une journée de bureau, à la maison. Je commence par cette dernière. D’abord, je regarde ma “To do list”, c’est une liste avec toutes les choses à faire pour te permettre d’avancer dans tes projets, certaines tâches y restent très peu de temps, d’autres y sont depuis plusieurs mois (aïe!).
Plus précisément, j’envoie des mails pour préparer la réalisation de commandes, soit à Chantal ou Didier, soit à des clients ou encore à certaines personnes qui gravitent autour de l’entreprise et qui participent de près ou de loin aux projets. Parfois, j’ai à un moment de la journée un rendez-vous pour présenter notre travail : alors je prends ma valise avec tous les échantillons, mon Ipad pour les photos, et je mets une chemise.
A l’atelier, c’est différent. On prépare le four pour cuire les commandes en attente. Il y a aussi souvent des essais, des prototypes (des pièces “test” en quelque sorte) à faire. Parce que dans notre métier, on essaye beaucoup : pour s’améliorer et accumuler de l’expérience.
Tu faisais quoi avant Verre l’intérieur ?
“Avant Verre l’intérieur, j’ai travaillé 7 ans pour une agence qui organisait des événements pour des grandes sociétés. cette expérience m’a appris beaucoup sur la vie et les rouages d’une entreprise. Cela à été aussi l’occasion de développer des “soft skills” lié à cette typologie de métier : anticipation, rigueur, gestion du stress…”
Qu’est ce qui t’a fait changer de voie?
“L’arrivée de mon premier enfant, Robin. Ça chamboule ! J’étais assez pris par mon travail, et je me suis rendu compte que le stress me suivait aussi à la maison : c’était un bon signal pour aller vers une nouvelle aventure.”
As-tu un adage que tu aimes partager?
” -Soit le changement que tu veux voir dans le monde- de Gandhi. Je n’y suis pas et n’y serai jamais : mais ça oriente quand même!”
Quel est sont l’émoji que tu utilises le plus ?
“J’utilise le plus souvent main qui forme un rond entre le pouce et l’index pour dire “nickel” (ndlr : 👌)”
Merci Paul !
Merci Paul 👌
édité le 01/09/2021 par Paul . Crédit photo : Adobestock
Le recyclage du verre à vitre, un triste constat
Chaque année en France, seuls 20 kilotonnes de verre à vitre sont recyclés. Ce chiffre est à comparer au 200 kilotonnes de verre à vitre utilisés dans une année dans notre pays.
Le recyclage du verre à vitre sert majoritairement à faire de la laine de verre et des granulats pour le remblais des routes. Du réemploi à faible valeur ajoutée. Ensuite, ce qui n’es pas recyclé est enfoui avec les autres matériaux inertes.
Malgré le fait que le verre soit un matériaux qui peut se recycler à l’infini, force est de constater que ce n’est aujourd’hui pas le cas. Les industriels de la fabrication de verre utilisent très peu de verre recyclé dans leur “recette” notamment car les standards demandent un verre toujours plus clair et homogène.
Faire notre part
En vue de réduire notre impact environnemental, nous avons décidé de lancer une batterie de test pour voir comment du verre à vitre de réemploi pouvait intégrer nos process.
Pour ce faire nous sommes allés chercher des fenêtres qui venaient d’être remplacés chez le menuisier du quartier, et en avons extrait leur vitrage.
Les premiers essais sont concluants : Le verre, porté dans nos fours à plus de 800°C, se comporte comme comme un verre neuf de chez le miroitier ! Mieux encore : même si le vitrage réutilisé comportait de petites imperfections (tâches, fines rayures…), elle disparaissent après la recuisson.
Malheureusement, les filières de retraitement du verre sont rares. Si nous souhaitons utiliser du verre de réemploi dans notre process, nous devrons se débrouiller pour se le procurer. Économiquement, avec nos petits volumes, l’opération n’est pas lucrative.
Malgré cela, nous avons la volonté de faire avancer les choses et pensons que le réemploi du verre pourra nous ouvrir d’autres marchés où ce paramètre a une valeur autre que pécuniaire.
Affaire à suivre…
Source : Entretien avec une responsable de la filière de recyclage du verre issu du bâtiment Federec Verre.